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Bibliovaine

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2 juillet 2015

cowblog

http://bibliovaine.cowblog.fr

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10 mai 2015

Mai # semaine 1 (du 4 au 10 mai)

BD :

- La Princesse des Glaces

- Un loup est un loup

 

Romans :

- L'Eveil, de Kate Chopin

- Un hiver à Paris, de Jean-Philippe Blondel

 

Films :

- Les Jardins du roi (ciné)

- Le Labyrinthe du silence (ciné)

- Tout sur ma mère (revisionnage)

3 mai 2015

Avril # semaine 5

Bandes dessinées : aucune lue en entier, seulement commencé La Princesse des Glaces.

 

Romans :

 

Source: Externe   Source: Externe

 

La Tache, de Philip Roth : pas convaincue par la première centaine de pages où je trouvais le héros plaintif et je ne comprenais pas vraiment l'enjeu du truc, puis assez captivée par cette histoire d'émancipation, style dru intéressant. 

Ta mort sera la mienne, de Fabrice Colin : noir mais très prenant et style original et réussi, excellente surprise

 

Films : 

Source: Externe

pas eu le temps de finir de regarder l'Armée du crime / Regardé première demie-heure de la Famille Bélier puis abandonné parce que ça m'a saoulée

Je suis une légende, bien aimé

 

 

 

 

Divers :

Commandé appareil photo, choisi et réservé nos vacances ensemble, commandé billet de concert pour Ibeyi, 2 "longues" séances de sport,

2 restos : pizza végé au Don Camillo (bonne mais trop grosse), et au Memphis Coffee, Marylin salad (sans saumon), très bonne surprise, et en dessert une sorte de tarte tatin au caramel très bonne aussi. 

 

26 avril 2015

Avril # semaine 4

Bande dessinées :

Source: Externe Source: Externe

Mademoiselle Else : j'avais adoré la nouvelle d'Arthur Schnitzler il y a quelques années, sans être aussi éblouie, cette adaptation en BD n'est pas honteuse. Le côté sensuel et perturbé de l'héroïne ressort bien (j'avais déjà apprécié le style graphique de Manuel Fior l'année dernière dans l'Entrevue)

Epousailles : (Jean Dufaux au scénario, Béatrice Tillier au dessin) le tome 3 du Bois des Vierges qui clôt admirablement cette trilogie. On en prend plein les yeux, et l'ambiance de conte avec une ambiance proche d'une fantasy gothique m'a énormément plu, de même que l'intrigue amoureuse qui finalement prend pas mal de place dans ce tome. Chaque case est tellement soignée qu'on peut peut-être légèrement regretter un manque de fluidité / un côté un peu "figé" mais l'ensemble est tellement beau que je n'ai pas envie de bouder mon plaisir. Pas vraiment mon genre de BD normalement mais là j'adhère !!!

 

Roman adulte : j'ai presque fini de lire la Tache de Philip Roth

 

Roman jeunesse : Celle que j'aime, d'Audren

Source: Externe Petit roman première lecture, très court, beaucoup d'illustrations en couleurs, histoire simple mais plutôt mignonne, un fils de charcutier amoureux d'une végétarienne doit surmonter ce dilemme. J'espérais naïvement (et vainement) un discours de l'auteur un chouïa plus engagé mais que dalle, à aucun moment on ne se demande pourquoi la gamine est végétarienne alors qu'on a droit à des descriptions censées nous mettre en appétit des cadavres contenus dans la charcuterie. La fin est quand même sympa, et le style d'Audren pas mal, on a souvent des rimes, ça donne un ryhme et une couleur particulière au texte sans compliquer du tout la lecture.  

 

Musique :

Source: Externe Source: Externe2 découvertes très sympa :

L'album Devil & Crossroads du groupe Scarecrow, mélange entre blues et hip hop.

L'album Ibeyi, du duo du même nom, deux jumelles franco-cubaines qui chantent en anglais et yoruba (une langue africaine "importée" à Cuba par le biais de l'esclavage), c'est doux, envoûtant, entre pop, soul, musique du monde et même électro. J'irai les voir en concert fin mai. Groos coup de coeur pour "River" !!!

 

SCARECROW - Néant - 2012 (Clip vidéo presque officiel)

 

Ibeyi - River

 

Divers :

Très prise cette semaine par la rédaction d'un compte-rendu pro. Fait couper mes cheveux. Vu à la gare mes cousin-e-s G. et L. Commandé un appareil photo. 

Bouffe : Préparé une salade de chou chinois avec carottes râpées, champignons frais, échalotte, et une sauce au vinaigre de riz et graines de sésame. Fraises. Mon amour m'a préparé un délicieux petit plat avec vermicelles, poivrons, champignons, pousses de soja, sauce au lait de coco et raisins secs. Et grâce à sa mère nous avons aussi mangé des crêpes.

23 avril 2015

Thérapie, Sebastian Fitzek

http://bibliovaine.cowblog.fr/images/bouquins2015/therapie.jpg

Thérapie, de Sebastian Fitzek

http://bibliovaine.cowblog.fr/images/bouquins2015/therapievdb.jpg


Livre de Poche, 2009, 320 pages.

(pour ma part, lu cet ouvrage dans une édition en gros caractères, VDB - lecture de février 2015)

Quatrième de couverture : Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d’une maladie qu’aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l’a accompagnée chez l’un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d’une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d’Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d’un mal étrange et qui s’évanouit sans laisser de traces... Le psychiatre n’a dès lors plus qu’un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.

Critique introductive formelle qui concerne une grande quantité de mes lectures :

Un peu de mal avec le style, dès qu'il y a trop de tournures faciles et/ou de clichés cela m'agace, j'imagine que ce sont en partie mes études (de lettres modernes) qui m'ont rendue un peu snob et me font chercher de la "Littérature" partout et m'exaspérer dès que le style n'est pas l'enjeu d'un roman... mais soit, j'essaie de me calmer là-dessus et de cesser de mépriser la "littérature populaire" qui peut avoir bien des qualités.


A part ça :

Assez prenant et réussi ! Comme il est question de folie, et de la disparition d'une enfant, on ne sait qui croire, si on doit se fier à ce qu'on lit : les personnages sont-ils fous, ou bien mentent-ils, ou bien se laissent-ils berner... ??! On ne sait à qui se fier et on a plusieurs fois envie de changer d'avis ! L'histoire est assez tordue et donc difficile à raconter : je veux dire par là, si on tente d'expliquer la fin, le moment où on a les réponses à nos questions et où tout se dénoue, non sans mal... ! J'ai trouvé quelques explications légèrement tirées par les cheveux ou plutôt emberlificotées, mais soit, ça se tient bien quand même, ça rappelle pas mal Shutter Island (je n'ai pas lu le roman ni vu le film mais j'ai beaucoup aimé l'adaptation en BD). Pour rendre toute cette intrigue assez complexe facilement compréhensible, l'auteur insiste bien sur les questions que se pose le héros, et "décortique" bien tous les moments à suspense, un peu comme s'il essayait de nous faire sursauter à chaque chapitre, ça sonne un peu artificiel parfois mais il faut dire que ça fonctionne malgré tout. Je ne pense pas que je me souviendrai dans le détail de tout, mais ça se lit bien, et ça a le mérite de ne pas faire 600 pages, donc pourquoi pas !

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19 avril 2015

Avril # semaine 3

Bandes dessinées : 

Source: Externe Source: Externe Source: Externe

Roman :

Source: Externe

+ commencé lecture de la Tache de Philip Roth.

Film : (re-visionnage) 

Source: Externe

Divers :

Etudié à la BU. Anniversaire de Claudine. Fraisier. Victoire de mon amour après longue guerre administrative !!! Goûté des vermicelles vietnamiennes aux légumes. Nouvelles ballerines. Flunch avec mes parents. 

16 avril 2015

Le Crime d'Olga Arbélina, Andreï Makine

Source: Externe

(lecture de novembre 2014)
Le Crime d'Olga Arbélina,
  d'Andreï Makine

1998, Mercure de France,
287 pages.

 

Olga Arbélina est une princesse russe exilée en France après la révolution bolchévique. Nous sommes en 1947, à Villiers la Forêt, une ville située non loin de Paris mais qui semble néanmoins coupée du monde : il y a la ville haute, la ville basse, et encore sous la ville basse, l'hospice russe qui a rassemblé des réfugiés, au fil des années de plus en plus dépeuplé... et encore détaché de l'hospice, la petite maison d'Olga Arbélina, dédaignée par tous les autres habitants à cause de son éloignement et de sa position vulnérable (elle est exposée aux inondations).

C'est dans cet isolement qu'Olga Arbélina a trouvé refuge. Princesse déchue, exilée, abandonnée même par son mari, avec un enfant malade à charge (il est hémophile), elle s'occupe de la bibliothèque de l'hospice. Ses relations se limitent aux lecteurs de la bibliothèque, parmi lesquels le "médecin-entre-nous" qui s'occupe de son fils, son fils - qui a une place centrale dans sa vie mais dont on ignore les pensées et même le nom ; il n'existe que par rapport à sa mère dans le livre -, L.M. son amant parisien, et Li, son amie russe, défigurée, magicienne, infirmière, peintre, faiseuse d'anges... ce personnage mystérieux mériterait peut-être aussi un roman à elle toute seule mais ici ce n'est qu'en sa qualité d'amie d'Olga que nous la connaîtrons.

Au début du roman (non pas au tout début - au tout début il est question d'un vieillard majestueux qui raconte des histoires tragiques aux visiteurs d'un cimetière... l'histoire que nous allons lire est l'une d'elles, et il la raconte pour la première fois), bien avant d'avoir le tableau que je viens de vous présenter, notre rencontre avec Olga est aussi nébuleuse que brutale : nous la découvrons à demi-nue et ruisselante, assise dans une clairière au bord de l'eau aux côtés d'un homme mort, noyé, avec une plaie à la tête. La barque a chaviré. A moins qu'il ne s'agisse d'un crime ? Mais qui est cet homme ? Qui est Olga ? Que faisaient ces deux-là ensemble ? (l'homme est âgé et grossier tandis qu'Olga est une femme encore belle, et considérée par tous comme inaccessible) Pourquoi l'aurait-elle tué ?

Malgré son titre et cette première scène, ce roman n'est pas du tout un roman policier. Nous ferons progressivement connaissance avec Olga Arbélina en entrant dans son monde, comprendrons petit à petit ses habitudes, sa solitude, ses inquiétudes, et aussi son passé, grâce à une série assez décousue de flash-backs. Aucun lien avec l'homme mort du début, au point qu'on l'oublie assez rapidement, alors que des détails à première vue anodins vont prendre de plus en plus d'importance : la nature environnante (et notamment le bois tout proche), l'écoulement des saisons et plus particulièrement l'arrivée d'un hiver long et froid. Le début d'un engourdissement, accentué par le rituel de la tisane du soir qui fait dormir Olga, un sommeil de plus en plus lourd, qui cache un secret... secret insoutenable, indicible, criminel, qu'elle mettra du temps à dévoiler, et qui l'isolera pour de bon du reste de l'humanité... et non loin d'elle toujours, mais en même temps toujours curieusement absente (ou plutôt : toujours floue et obscure), l'ombre de son fils, enfant, adolescent, fragile et envahissant. On se laisse glisser avec Olga, entre mystère et peur de la folie, puis terreur du crime indicible quand la vérité se fait jour... crime qu'elle cherchera à nier et que son silence entretiendra, la rendant criminelle à son tour...

Roman lent mais fascinant, obsédant, beaucoup de sensations qui mettent du temps à prendre forme et à se transformer en pensées formulées et raisonnables, dans l'esprit du lecteur comme dans celui d'Olga, jusqu'à l'horreur qui fige, et dans laquelle elle se débattra vainement jusqu'à l'issue fatale.

 Extraits :

"Le désespoir devient rapidement leur mode de vie. Et quand, après six ans et demi de cette déchirante routine, son mari s'en va, elle lui est secrètement reconnaissante. Elle vit quelques mois d'une souffrance enfin toute pure qu'aucun mot ne délaie. Dans son exaltation tragique elle finit même par justifier ce départ ("cette trahison" disait-elle avant) : la maladie de l'enfant rendait criminelle la joie des autres, il devenait leur juge malgré lui, le témoin silencieux et redoutable. Plus tard, installée à Villiers-la-Forêt, il lui arrivera de regretter d'avoir quitté Paris, refusé toute aide...
Cependant c'est là, dans cette petite ville ensommeillée où tout le monde reconnaissait à l'oreille le crissement de la porte de l'unique boulangerie du quartier bas, c'est dans la monotonie de ces longues journées provinciales que pour la première fois depuis son enfance elle aura l'impression de ne plus jouer un rôle, d'être enfin elle-même, de rejoindre, après un détour tortueux et inutile, la vie qui lui était destinée." (p 143)

"A cet instant, elle le vit se hisser sur une poutre plus élevée. Ses compagnons avaient l'air d'hésiter, puis renoncèrent. Il se dressa tout seul, au-dessus de leurs têtes. Elle vit son visage, indifférent et presque triste, ses bras portés en arrière comme les ailes d'un oiseau, et soudain, ce genou, démesurément volumineux, brillant dans la lumière crue, telle une boule d'ivoire. Sans réfléchir, elle agita la main, voulut l'appeler...
Mais son cri resta muet. Sur la rive, près du pilier à moitié détruit, se tenait un groupe de très jeunes filles qui jouaient toute une comédie en manifestant tantôt une admiration piaillante après un plongeon, tantôt un désintérêt un peu méprisant, plus excitant encore pour les trois plongeurs.
Il repoussa la poutre d'un bref ploiement des genoux, culbuta dans l'air, scinda l'eau - et disparut dans le noir car elle plissa fortement les paupières. Les jeunes spectatrices applaudirent en le voyant émerger. Il ne leur adressa pas un regard et alla grimper de nouveau sur la carcasse affaissée. Cette fois, il monta encore un peu plus haut, en mettant les pieds sur un rebord étroit. Il y eut dans le petit groupe un changement d'humeur, celui que les enfants expriment spontanément au moment où les jeux deviennent vraiment dangereux. Quelques cris d'une gaieté déjà feinte retentirent, puis seuls leurs regards gênés, pris en faute, suivirent l'escalade, l'immobilité avant le saut, l'envol...
Quand il réapparut à la surface, leurs voix furent presque apeurées et discordantes comme s'ils avaient deviné l'existence d'une raison secrète, démente à son courage." (p 243)
13 avril 2015

"Sans rancune", Paul Eluard

Man Ray, Soleil de nuit (Abandoned Playgound), 1943

 

Larmes des yeux, les malheurs des malheureux,
Malheurs sans intérêt et larmes sans couleurs.
Il ne demande rien, il n’est pas insensible,
Il est triste en prison et triste s’il est libre.

Il fait un triste temps, il fait une nuit noire
À ne pas mettre un aveugle dehors. Les forts
Sont assis, les faibles tiennent le pouvoir
Et le roi est debout près de la reine assise.

Sourires et soupirs, des injures pourrissent
Dans la bouche des muets et dans les yeux des lâches.

Ne prenez rien : ceci brûle, cela flambe !
Vos mains sont faites pour vos poches et vos fronts.

* * *

Une ombre…
Toute l’infortune du monde
Et mon amour dessus
Comme une bête nue.

Man Ray, Soleil de nuit (Abandoned Playgound), 1943

12 avril 2015

Avril # semaine 2

Source: Externe Source: Externe Source: Externe Source: Externe

Bandes dessinées : 

- Walking Dead : lu tome 22, Une autre vie. Ellipse, on est dans le futur, ce qui fait qu'on avance enfin après avoir patiné pendant plusieurs tomes. Tout semble au beau fixe, mais mutation du côté des zombies.... voir si ça relance vraiment la série, mais pourquoi pas ? Se lit toujours bien même si je n'adore plus autant qu'avant, il faut bien le dire.

- Magasin Général, lu tome 7 Charleston et tome 8 les Femmes. Excellente série, au fil des tomes je me suis attachée aux personnages, à l'ambiance, au parler québécois, et magnifiques dessins et couleurs !

- Le Bois des vierges, lu le tome 2, Loup. Très bonne surprise, j'adore le graphisme et l'ambiance moyennâgeuse et imaginaire, guerre entre Bêtes et Humains ou plutôt Poils et Peaux comme ils disent, créatures hybrides (centaures, harpies, loup-garous), malédictions, quête, amours malheureuses... j'adore les couleurs, les paysages, les expressions des animaux, les formes d'Aube, etc.

Source: Externe  Source: Externe  Source: Externe

Romans :

- La Fille d'un héros de l'union soviétique, Andreï Makine : comme toujours avec Makine, Russie, désillusion, misère, famille... avec cette fois-ci en plus, un parfum de guerre, de prostitution, d'alcoolisme. Mais j'ai pourtant été moins emportée par celui-ci que par la Musique d'une vie et par Le Crime d'Olga Arbélina (mon préféré jusqu'ici), je ne sais pas pourquoi. 

- Amours, de Léonor de Recondo : roman très court et à l'intrigue assez simple, charme suranné, vue l'ambiance (tableau de bourgeoisie oisive et malheureuse en couple, et relations avec les domestiques) on se croirait tout à fait dans un roman du XIXe, même si en réalité l'intrigue se passe après la Première Guerre Mondiale (et le roman est paru cette année). Simplicité bonhomme de la bonne Céleste, "elle est bien brave", premier chapitre, on la voit se faire violer par le maître de maison Anselme comme si tout était normal. Et puis, le roman part dans une autre direction, rapprochement aussi inattendu que violent entre Céleste et la femme d'Anselme, Victoire, qui elle demeure insupportable tout le long. Fin forte et tragique. Un peu déroutant, mais bien. 

- Un destin miniature, de Gaëlle Heureux : début accrocheur, un vieux garçon étudiant en économie qui vit toujours chez sa mère se fait la malle "à l'heure de la soupe poireaux-pommes de terre". Mais il se fait aussitôt (ou presque) casser la figure sur une aire d'autoroute et, entre guigne et coups de chance, réussit finalement à construire sa vie, un peu terne et médiocre en fait, mais à son image. Dommage que le héros soit aussi peu attachant, dans le genre looser on a vu plus sympathique, là sa personnalité m'a ennuyée par moments, même son envie d'écrire m'a agacée au final. Un peu dans le même genre que La Blancheur qu'on croyait éternelle, de Virginie Carton. Anecdotique.

Roman jeunesse :

Source: Externe

- Le Cheval Bleu, de Nathan Hale : un classique de 1943, le Cheval Bleu et la Vache Orange s'habillent, vont faire des emplettes en ville, et finissent par rentrer en remorquant la voiture de leurs maîtres. Euh, jolies illustrations  colorées et au début j'ai trouvé ça un peu déjanté, mais en fait les animaux reproduisent tellement le comportement banal de leurs maîtres sans vraiment le remettre en question que j'ai trouvé que ça tuait la fantaisie de l'ensemble. Mais mignon, et je ne sais pas si les enfants ont une interprétation des choses aussi tordue que la mienne. 

 

Films : 

Source: Externe Source: Externe

2 ciné : 

-  l'Astragale, de Brigitte Sy : avec Leïla Bekhti, Reda Kateb, Esther Garrel : noir et blanc, adaptation d'un roman autobio d'Albertine Sarrasin que j'ai assez envie de lire maintenant, une sorte de mini-Mesrine au féminin (j'exagère). Un peu déçue par rapport à la bande-annonce qui m'avait laissé penser que son histoire d'amour avec Esther Garrel serait bien plus importante, mais pas mal, un peu long par moments quand même.

- Jack, de Edward Berger : film allemand, misère sociale, deux petits garçons livrés à eux-mêmes, mère aimante et joyeuse en apparence, mais irresponsable et absente. Cela partait vraiment bien, l'énergie et la débrouillardise de l'aîné, Jack, fait d'abord plaisir à voir, mais au fur et à mesure que l'absence de la mère se prolonge le film devient de plus en plus désespérant, ça en devient presque trop. Fin qui serre la gorge. 

 

Divers :

Bouffe : Première salade de chou-carotte maison de l'année, succès. Une commande Eat Sushi, maki avocat, maki concombre, salade de chou, gozya (raviolis au légumes, bof). Une pizza végétarienne, ça faisait longtemps. Un super-cookie chocolat blanc à la Mie Câline, c'est bon mais trop copieux. Un chocococo au French Coffee Shop, idem.

Sortie : aujourd'hui dimanche, retournée au Jardin des Plantes pour la première fois de l'année. Premier jour de l'année où il fait assez chaud pour être en manches courtes au soleil (24 degrés au soleil en bord de Loire !)

Musique : écouté un CD "Favourite Chopin", petit coup de coeur pour la Nocturne 15 Opus 55 n°1

Claudio Arrau Chopin Nocturne 15 Op. 55 No 1

12 avril 2015

Lectures de 2014

http://media.senscritique.com/media/000005555273/150/Esprit_d_hiver.jpg http://media.senscritique.com/media/000000179983/150/Petite_poucette.jpg  http://media.senscritique.com/media/000005551727/150/Fugitives.jpg http://media.senscritique.com/media/000004432806/150/Les_monstres_de_la_bas.jpg
 

- Esprit d'hiver, de Laura Kasischke : décevant, lu mieux du même auteur (Rêves de garçons)

- Petite poucette, de Michel Serres : essai irritant.

- Fugitives, d'Alice Munro : recueil de nouvelles, beaucoup aimé la Robe verte mais oublié toutes les autres

- Les monstres de là-bas, d'Hubert Ben Kemoun : roman jeunesse très court et frappant sur la différence.

http://media.senscritique.com/media/000000016275/150/Verte.jpg http://media.senscritique.com/media/000000058255/150/Un_coeur_simple.jpg http://media.senscritique.com/media/000000179768/150/La_boulangerie_de_la_rue_des_dimanches.jpg http://media.senscritique.com/media/000004193336/150/Lettres_a_plumes_et_a_poils.jpg


- Verte, de Marie Desplechin : roman jeunesse très sympa sur une jeune sorcière en conflit avec sa mère

- Un coeur simple, de Gustave Flaubert : mince, aucun souvenir.

- La boulangerie de la rue des dimanches : roman jeunesse assez étrange, absurde, cruel, drôle, bizarre ? souvenir flou mais plaisant.

- Lettres à plumes et à poils, de Philippe Lechermeier : jeunesse encore, recueil de lettres animalières, prédation, séduction, marrant et bien fichu

http://media.senscritique.com/media/000006947897/150/Silo.jpg http://media.senscritique.com/media/000006281664/150/Nouons_nous.jpg http://media.senscritique.com/media/000005432496/150/Comme_les_amours.jpg http://media.senscritique.com/media/000004475245/150/Nos_etoiles_contraires.jpg


- Silo, de Hugh Hower : SF, premier tome, dystopie souterraine, bien bien !

- Nouons-nous, d'Emmanuelle Pagano : paragraphes-nouvelles universelles sur l'amour pas gnangnan et très bien écrites, excellent !

- Comme les amours, de Javier Marias : un peu alambiqué comme style mais intéressant

- Nos étoiles contraires, de John Green : roman ado, amour et maladie, évite le piège du trop-pathétique trop-niais malgré le sujet grâce à des personnages très vivants et qui ne manquent pas d'humour, coup de coeur et succès public mérité (en revanche la bande-annonce du film ne me donne pas du tout envie de le voir)

http://media.senscritique.com/media/000005479203/150/A_comme_aujourd_hui.jpg http://media.senscritique.com/media/000000085262/150/Deloger_l_animal.jpg http://media.senscritique.com/media/000005265725/150/Apres_l_amour.jpg http://media.senscritique.com/media/000000089818/150/Les_Chats.jpg


- A comme aujourd'hui, de David Levithan : intrigue fantastique excellente (un ado qui se réveille chaque jour dans la peau de quelqu'un d'autre) avec une romance pas niaise au milieu, gros coup de coeur !

- Déloger l'animal, de Véronique Ovaldé : souvenir très flou de l'histoire mais prenant et style excellent, coup de coeur aussi !

- Après l'amour, d'Agnès Vannouvong : douleur amoureuse lesbienne crue pour rien, nombriliste, tristoune, vaine, grosse déception 

- Les Chats, de Marie-Hélène Delval : super roman jeunesse horrifique, approuvé aussi par les jeunes à qui je l'ai conseillé

http://media.senscritique.com/media/000006278626/150/La_dame_a_la_camionnette.jpg http://media.senscritique.com/media/000006139043/150/En_finir_avec_Eddy_Bellegueule.jpg http://media.senscritique.com/media/000004428324/150/Le_loup_des_sables.jpg http://media.senscritique.com/media/000000167758/150/La_Gifle.jpg


- La dame à la camionnette, d'Alan Bennet : court roman anglais "humoristique", plutôt triste en fait, misère sociale

- En finir avec Eddy Bellegueule, d'Edouard Louis : triste et impitoyable, réussi dans ce genre-là.

- Le loup des sables, d'Asa Lind : se présente comme un "Petit Prince suédois", oui j'aime bien le concept du loup sage ami, mais me suis vite lassée

- La Gifle, de Christos Tsiolkas : Australie, conflits familiaux et amicaux, personnages tous plus lâches et détestables les uns que les autres, désespérant et trop long, malaise et même ennui au final (l'ai-je fini ?)

http://media.senscritique.com/media/000004876713/150/Kinderzimmer.jpg http://media.senscritique.com/media/000004181667/150/Pas_raccord_Le_Monde_de_Charlie.jpg http://media.senscritique.com/media/000000056954/150/Mon_voisin.jpg http://media.senscritique.com/media/000006940418/150/Journal_d_un_vieux_degueulasse.jpg


- Kinderzimmer, de Valentine Goby : une grossesse en camp de concentration, sujet frappant et style à la hauteur, excellent, vraiment.

- Pas raccord (le Monde de Charlie), de Stephen Chbosky : roman ado très bon, aussi bien que le film

- Mon voisin, de Milena Agus : nouvelle sur une suicidaire qui tombe très très à plat je pense car je ne me souviens que du début....

- Journal d'un vieux dégueulasse, de Charles Bukowski : peu original quand on connaît déjà l'auteur, mais assez triste, bien.

http://media.senscritique.com/media/000000165817/150/Meurtres_entre_soeurs.jpg http://media.senscritique.com/media/000006156773/150/Les_fidelites.jpg http://media.senscritique.com/media/000007021325/150/Un_homme_ca_ne_pleure_pas.jpg http://media.senscritique.com/media/000007007264/150/Le_geant_et_le_gigot.jpg


- Meurtres entre soeurs, de Willa Marsh : méchant, très bien fait, je l'ai beaucoup conseillé cette année, en général avec de très bons retours

- Les fidélités, de Diane Brasseur : un homme infidèle, héros détestable, lâche ordinaire, livre assez moyen mais je dois saluer son efficacité sur ma vie

- Un homme, ça ne pleure pas, de Faïza Guène : roman de société sur l'intégration (ou pas) d'une famille d'origine algérienne en France avec des résultats assez divers, pas mal et pas mal écrit, se lit bien

http://media.senscritique.com/media/000006928145/150/Roby_Ne_Pleure_Jamais.jpg http://media.senscritique.com/media/000006155479/150/L_ete_des_lucioles.jpg http://media.senscritique.com/media/000000075361/150/Ne_t_inquiete_pas_pour_moi.jpg http://media.senscritique.com/media/000005515129/150/Le_peigne_de_Cleopatre.jpg


- Roby ne pleure jamais, d'Eric Simard : nouvelle jeunesse de science-fiction sur un robot "émotif", sorte de Real Humans pour gosses, très bien

- L'été des lucioles, de Gilles Paris : un petit garçon en vacances avec ses deux mamans, ses petits problèmes familiaux et amitiés un peu étranges, style et situation de départ sympa, développement parfois un peu inattendu et longuet mais globalement vraiment sympathique, l'ai aussi conseillé avec succès

- Ne t'inquiète pas pour moi, d'Alice Kuipers : roman jeunesse/ado constitué uniquement des post-it sur le frigo que s'échangent une mère et sa fille qui ne se croisent que rarement... idée sympa, forme légère qui compense avec le fond de plus en plus lourd car mère va tomber gravement malade... triste mais réussi.

- Le Peigne de Cléopâtre, de Maria Ernestam : ça partait bien, histoire d'amitié avec des gens cabossés et leur idée d'entreprise de "services" originale... mais histoire du mystère autour des meurtres se barre en couille parce ce que j'avais deviné le truc et surtout, l'intrigue repose sur une incompréhension du monde queer qui me peine et que je ne pardonne pas à l'auteur, alors ça ne passe pas.

http://media.senscritique.com/media/000000006894/150/Le_hollandais_sans_peine.jpg http://media.senscritique.com/media/000000019185/150/Coeur_de_chien.jpg http://media.senscritique.com/media/000006335882/150/Et_nos_yeux_doivent_accueillir_l_aurore.jpg http://media.senscritique.com/media/000004499783/150/Les_etourneaux.jpg


- Le hollandais sans peine, de Marie-Aude Murail : petit roman jeunesse très sympa qui raconte une amitié de vacances entre deux enfants qui ne parlent pas la même langue, avec un jeu marrant et brillamment raconté autour du langage.

- Coeur de chien, de Mikhaïl Boulgakov : court roman russe très russe avec une histoire de transformation de chien en homme... triste et désabusé, mais bien

- Et nos yeux doivent accueillir l'aurore, de Sigrid Nunez : roman dense autour de la période hippie (mais pas que, loin de là) aux Etats-Unis, avec un beau tableau des tensions entre différentes classes sociales, personnages touchants, belle histoire d'amitié adolescente, très bon.

- Les Etourneaux, de Fanny Salmeron : nouvelle qui s'intéresse aux destins croisés de divers personnages (assez atypiques) dans un monde au bord de l'apocalypse... aurait mérité d'être plus long, bien.

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- La Blancheur qu'on croyait éternelle, de Virginie Carton : débuts progressifs d'un amour entre deux personnages "ringards" mais plutôt attachants... sympa (très Amélie Poulainesque) mais un peu poussif et personnages finalement plus chiants que vraiment sympathiques, mais je suis peut-être trop jeune pour m'identifier à  eux. Se lit facilement mais gentillet.

- L'enfant du jeudi, de Sonya Hartnett : profonde misère d'une famille en Australie, teintée de tragédie (tout va de mal en pis) et d'une touche presque surnaturelle (un des frères vit sous terre, on se demande comment il fait pour survivre ainsi), sombre, sauvage, fascinant, très bien écrit !

- La Double vie de Cassiel Roadnight, de Jenny Valentine : roman ado, histoire très prenante d'usurpation d'identité (un ado vagabond se fait passer pour son sosie, un ado qui a disparu, pour se faire adopter par sa famille) qui vire tourne quasiment au roman policier, très bien ficelé ! et le héros est végétarien, ça m'a fait plaisir

- L'amour est très surestimé, de Brigitte Giraud : nouvelles autour de l'amour, pas très gai mais assez juste

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- La Cité des jarres, d'Analdur Indridasson : mon premier de cet auteur et d'ailleurs mon premier "policier nordique", parfois ça se traîne un peu mais oui, bien.

- La musique d'une vie, d'Andreï Makine : du mal à accrocher au début, mais en fait bien, nostalgique.

- Lignes de faille, de Nancy Huston : histoire d'une famille sur plusieurs générations en allant de la plus récente à la plus ancienne, à travers le point de vue des différents personnages enfants, ou comment un événement passé pèse sur plusieurs générations... excellent !

- L'Ignorance, de Milan Kundera : autour de l'émigration. Peu de souvenirs mais m'avait pu sur le moment

http://media.senscritique.com/media/000000159124/150/La_Liste_de_mes_envies.jpg http://media.senscritique.com/media/000000062639/150/Je_me_souviens.jpghttp://media.senscritique.com/media/000000172906/150/Journal_en_miettes.jpg http://media.senscritique.com/media/000000137910/150/La_Moustache.jpg


- La Liste de mes envies, de Grégoire Delacourt : on m'en avait dit du bien mais très grosse déception, exaspérant à souhait, plein de clichés sur la femme censée se sacrifier, pfff.

- Je me souviens, de Georges Perec : j'adore Perec mais j'ai été déçue, souvenirs trop ancrés dans une époque trop loin de la mienne, très peu d'échos pour moi même si j'apprécie l'idée

- Journal en miettes, d'Eugène Ionesco : sauté pas mal de passages mais profondément adoré d'autres passages qui m'ont parlé. Assez déprimant.

- La Moustache, d'Emmanuel Carrère : l'état d'esprit très bourgeois convenu du héros est irritant au début, mais au fur et à mesure tout se délite, cela devient de plus en plus effrayant, très prenant ! j'avais vu et apprécié le film il y a quelques années mais préféré le livre, m'a plus remuée.

http://media.senscritique.com/media/000007370343/150/Le_crime_d_Olga_Arbelina.jpg http://media.senscritique.com/media/000000119656/150/Les_demeurees.jpg http://media.senscritique.com/media/000000173815/150/Juste_une_ombre.jpg http://media.senscritique.com/media/000006996357/150/Les_Mots_qu_on_ne_me_dit_pas.jpg


- Le Crime d'Olga Arbélina, d'Andreï Makine : du mal avec le début (décidément, les débuts chez Makine...) et style un minimum exigeant qui demande une lecture attentive, assez lent, mais de plus en plus fascinant et malsain, dérangeant et je n'en suis pas sortie indemne.

- Les demeurées, de Jeanne Benameur : très court et style particulier auquel il faut accrocher, mais bien !

- Juste une ombre, de Karine Giebel : style répétitif qui m'a souvent donné envie de dire que c'était écrit avec les pieds, et pourtant, je dois bien admettre que je n'ai pas décroché ! de quoi rendre parano et faire des cauchemars.

- Les mots qu'on ne me dit pas, de Véronique Poulain : témoignage juste et drôle sur une famille de sourds où seule l'héroïne est entendante

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- La fractale des raviolis, de Pierre Raufast : roman à la structure originale (récits enchâssés), plutôt drôle mais légèrement inégal, certains passages du milieu assez oubliables

- Charlotte, de David Foenkinos : l'auteur remonte grandement dans mon estime ! triste, étouffant (Seconde guerre mondiale et surtout folie d'une famille avec suicides en série), mais on ne lâche pas, style original et très réussi (phrases de moins d'une ligne, impression de poème en prose).

- La traversée de l'été, de Truman Capote : sympa, très adolescent

- Pas pleurer, de Lydie Salvayre : bieeen, style réjouissant

http://media.senscritique.com/media/000007315263/150/Amour_de_pierre.jpg http://media.senscritique.com/media/000000010631/150/La_Nausee.jpg


- Amour de pierre, de Grazyna Jagielska : description poignante de la déchéance d'une femme qui est envahie par la dépression parce qu'elle ne supporte plus que son mari soit reporter de guerre. Lucide, calme, triste, montre bien tous les rouages qui vont l'enfermer et faire que la situation devient insoutenable pour elle.

- La Nausée, de Jean-Paul Sartre : après un début poussif où j'ai bien que j'allais abandonner parce que je ne voyais vraiment pas de quoi il retournait et je trouvais tout ce récit sans queue ni tête, j'ai fini par vraiment accrocher et eu envie de retenir plein plein de passages. Pas très gai non plus !

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